Publié dans Sport

Ministère de la Jeunesse et des Sports - Haja Resampa nouveau ministre

Publié le lundi, 20 février 2023

A six mois des Jeux des îles de l’océan Indien, 11ème édition, qui se dérouleront à Madagascar du 25 août au 3 septembre de l’année courante, Tinoka Roberto Raharoarilala a été limogé de son poste de ministre des Sports et de la Jeunesse, hier, lors du remaniement annoncé en fin d’après-midi. Il est très présent dans d’autres domaines notamment sur la question de la Région Atsimo-Andrefana, sur les réseaux sociaux, mais pas au sein de son département. Tinoka Roberto a été remplacé par André Haja Resampa. Un non très connu de l’époque de la transition, car il a déjà occupé le poste de secrétaire général de la Présidence (SGP) de 2009 à 2014.

Une nomination saluée par le monde du sport. D’ores et déjà, André Haja Resampa figure parmi les huit nouveaux ministres qui viennent d’intégrer le Gouvernement Ntsay Christian. Pour rappel, le retour du député de Sakaraha au poste de ministre de la Jeunesse et des Sports (depuis 2021) a surpris le monde sportif et ce, après avoir occupé le poste de ministre des Transports.

André Haja Resampa, originaire de Mandabe, Morondava, aura la lourde mission d’assurer à bon escient la question des Jeux des îles de l’océan Indien que le pays va accueillir au deuxième semestre de l’année.

L’ancien président du conseil d’Administration de la JIRAMA ne semble pas être novice dans le domaine sportif. Outre sa passion du football et du vélo, c’est aussi un mordu de la danse sportive. En matière d’organisation, André Haja Resampa a déjà connu le succès. Depuis 2006, c’est l’organisateur de l’Open de danse sportive. En effet, le succès est venu avec la participation de 6000 à  10000 personnes en 2007. 

 

Elias Fanomezantsoa

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff